jeudi 14 avril 2016

sans titre


Je parle d'un poème qui s'approche.Il s'approche tandis que moi on me tient au loin.Sans repos la fatigue;infatigablement la fatigue à mesure que la nuit-et non le poème-s'approche et moi je suis à côté et rien, rien ne se produit.Seule une voix très lointaine, une croyance magique, une absurde, une vieille attente de choses meilleures.Tremblant tremblement, me faire mal, me blesser, soif de démesure / tandis que la nuit s'offre en blocs d'obscurité dispersée.
 

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